3duke05L’impression 3D, technologie à la mode qui nous permet de produire encore plus d’objets non biodégradables qui finiront à plus ou moins long terme par empoisonner les rares animaux marins qui survivent encore, n’en finit pas de dépasser ses limites.

La lutherie n’y échappe pas, et l’impression 3D permet de multiplier les aspects des ukulélés en plastique – l’ukulélé est en effet un pionnier des instruments hyper polluants grâce au génie de Mario Maccaferri.

On peut croiser sur le net divers exemples, celui qui illustre le présent article est très convaincant. Son créateur disposant d’une machine à vomir des objets à base de matériaux de la pétrochimie de standing industriel a imprimé en 24 heures et quelques un petit instrument fort mignon et absolument jouable comme il l’illustre brillamment dans la vidéo ci-dessous :

Tout à l’exception des cordes est imprimé y compris les chevilles.

On rencontre aussi des choses qui utilisent des mécaniques de guitare comme ce modèle : http://www.thingiverse.com/thing:268090

ou des expérimentations plus osées mais pas vraiment convaincantes telles le Makerlele

makerlele

qui a fait des émules avec par exemple ce 3d banjo ukulele qui nous rappelle les bons vieux banjolele plastique Carnival, très prisé des collectionneurs.

Pendant ce temps d’autres essaient de faire des ukulélés dans la durabilité comme Blackbird avec le ukulélé Clara, malheureusement si l’intention est fort louable, le prix est au delà de toute décence, toute considérations esthétiques mises à part parce que de ce côté là en comparaison les petits machins en plastique toxique vus plus haut sont tout de même très mignons.

6 pensées sur “Ukulélé et impression plastique : le retour du passé dans le futur”

  1. Attention, parfois nous nous fourvoyons sur les conséquences écologiques de nos actes. Déforestation et disparition d’essences rares VS platoys, ce serait à calculer précisément. Exemple : boire un café dans un gobelet jetable produit moins de dégradations environnementales (fabrication/incinération) que de laver sa tasse dans l’évier !

    Sinon, ils sont très moches ces ukulélés, vive la déforestation !

  2. boire un café dans un gobelet jetable produit moins de dégradations environnementales (fabrication/incinération) que de laver sa tasse dans l’évier…

    Je ne suis en rien habilité à trancher avec mon maigre bagage scientifique, mais je ne pense pas que cette formule fonctionne, surtout pas sous sa forme généralisée. Un mug en quoi, qui date de quand, fabriqué où et donc transporté d’où, lavé comment (façon loft new-yorkais ou technique touareg) ? Un gobelet en quoi, biodégradable ou non, recyclable ou non, combien par jour et par personne, fabriqué où, comment…

    Ô, doux mystères de l’énergie grise !

  3. et puis on parle pas de café mais bien d’ABS , c’est pas du gobelet plastique – quand à l’empreinte écologique des imprimantes 3D de la fabrication à la consommation énergétique en passant par le transport et le recyclage je crois que l’Everest est un petit rigolo à côté.

  4. concernant la déforestation je crois que la lutherie représente epsilon par rapport à l’huile de palme, au soja transgénique et aux bio-carburants

  5. Je veux pas dire, mais bon l’incinération c’est vraiment pas un truc écolo… je bosse dedans, je peux vous dire que c’est pourri. Oui, de nos jours les fummées sont lavées, on rejette moins de particules dans l’air, mais d’un autre coté on fait des résidus ultimes, et l’eau qu’on se sert pour laver… fatalement on la salit !

    « boire un café dans un gobelet jetable produit moins de dégradations environnementales (fabrication/incinération) que de laver sa tasse dans l’évier ! »

    Grosse ineptie, le durable seras toujours plus écolo que le jetable… ou alors qu’on me prouve le contraire.

  6. La résine PLA poir impression 3D, à base d’amidon, est biodégradable. Donc pas de pollution à long terme en principe !

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