Cyril LeFebvre dans le Ukulele Club de Paris Petit compte rendu avec des images du concert du ukulélé club de paris le 24 février dernier au Triton, malheureusement les photos sont rares car ratées, mais pour faire bonne figure vous pourrez quand même voir dans la suite quelques rescapées floues et sous-exposées vaguement rattrapées.
Le concert en lui-même fut fort plaisant comme à l’accoutumée avec cette prestigieuse formation, on déplora néanmoins les absences de Tony Truant et Pierre Sangra, mais leurs collègues tachèrent de maintenir le rythme malgré la formation réduite. On put aussi découvrir le talent de Fay Lovsky au Theremin, ce qui ne manqua pas d’hypnotiser une bonne partie du public.

Ce concert fut aussi l’occasion de croiser brièvement le talentueux et décidément extrêmement sympathique Benoit de Bretagne, luthier à Bernieulles qui avait pris la peine de transporter à l’occasion deux de ses créations ukulélesques. Nous croisâmes également trop vite François Sciortino, et enfin l’après concert nous permis d’admirer Cyril Lefebvre et Dominique Cravic essayant les oeuvres de Benoit, ainsi que les photos ci-dessous vous le montrerons.


François Sciortino bouge beaucoup !


le ukulélé hibiscus de Benoit.



Benoit de Bretagne et son ukulélé hibiscus.













Les photos les moins floues…


La ténor National de Cyril LeFebvre qu’on ne se lasse pas d’admirer (l’un comme l’autre en fait).



Après le concert, Cyril Lefebvre (à gauche) et Dominique Cravic (à droite) essaient les ukulélés de Benoit (au centre).


Dominique Cravic, Benoit de Bretagne et François Sciortino autour du ukulele construit par le penultième et propriété du dernier.

Miracle de la technologie moderne, les photographies sont entièrement clicables, ces cauchemars de photographe sont donc visible dans une résolution qui dépasse les bornes de l’indécence.

Les plus aventureux pourront télécharger ce court et lourd extrait vidéo (pas encore dispo car hébergement un peu saturé, on arrange ça dans la nuit) pris absolument sans faire exprès comme en témoigne le cadrage fort aléatoire.

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11 pensées sur “compte rendu concert du ukulele club de paris au Triton”

  1. Merci pour les photos.
    Au fait Benoit, je vois que tu cherches à faire connaitre tes ukes et c’est normal. Je pense que tu as du déjà y penser, mais peut-être que tu pourrais en laisser un en expo-vente chez Charle ?
    En uke, il est vraiment incontournable ce magasin…
    tu me diras, "tout le monde va y toucher"; ça craind, assurance, etc…

  2. Une merveille ce ukulélé hibiscus.
    Quelles ont été les réactions de Cyril Lefevre et Dominique Cravic ?
    Vu ton sourire, Benoît, j’en déduis qu’ils ont été bons.

  3. La réaction de Dominique Cravic fut spontanée et honnête, il m’a dit: "ça c’est du ukulélé de luxe, moi je joue avec un cheap"! puis il l’a longuement joué avec… je crois que ça voulait dire qu’il aimait! Je n’ai pas pu trop parler avec Cyril,il parlait avec Jocelyne de Guitarist magazine, mais il l’éxaminait ds tous les sens… jouait, puis le regardait de nouveau, je sais qu’il est inscrit sur le site, peut être en parlera t il lui même!?

    koa koa Bertrand, je souris tout le temps, dit que j’ai l’air "benet"? rires… c’était chouette cette petite rencontre!

    Benoit de Bretagne
    bdebretagne.free.fr

  4. Marrant, Benoît, tu fais tout minot, sur la photo… Je ne sais pourquoi j’imaginais un gros type avec un tricot à rayures horizontales bleues et blanches, un bonnet rouge genre Cousteau, une pipe et une longue barbe.
    Style un druide qui fait luthier.

  5. Bein oui John, "j’ai encore du lait au bout d’min nez"! j’ai 28ans, j’en paraît 12! rires… on imagine souvent les luthiers trappus, barbus et aux doigts crochus…. mais laissez moi grandir encore…. on est petiot avant de devenir grand… rires…

    Benoit de Bretagne
    bdebretagne.free.fr

  6. Oui je persiste et signe, j’ai été impressionné par la qualité de lutherie des ukulélés de Benoît ! Sonorité et facture d’instruments. Je ne dirai que deux mots : BRA VO ! Ciao,

    O Cravicao

  7. Oui je persiste et signe, j’ai été impressionné par la qualité de lutherie des ukulélés de Benoît ! Sonorité et facture d’instruments. Je ne dirai que deux mots : BRA VO ! Ciao,

    O Cravicao

  8. Je persiste et signe aussi, je fabrique de bons zé beaux instruments… rires… il est pas un peu mégalo le "sch’ptit luthier avec du lait au bout d’sin nez"… ? rires….
    Et bien là….. j’en reviens poas… Merci Dominique, ça me touche beaucoup!!! si tu veux un bon zé beau uke "pas trop cher" un de ces jours, je suis là ; ))) ça me donne envie d’en refabriquer tout plein…. j’ai hatte d’avoir un peu de temps et de fabriquer ce uku taille "Concert" tout koa à résonateur….
    chouette!

    Benoit de Bretagne
    bdebretagne.free.fr

  9. Un peu en retard pour ajouter un commentaire, mais je suis en Californie depuis une dizaine de jours – avant Hawai’i et en attendant que se calme le typhon sur Kaua’i – et pas trop le temps de me brancher sur le web. Tout de même je voulais dire que les ukes de B de B sont super épatants dans le genre moderne. C’est à dire plus lourds que les vieux ukes, toujours légers comme des boîtes d’allumettes, et un peu plus grands, limite concert-ténor. C’est beaucoup plus agréable à jouer et plus efficace quand on aime faire des arpèges. Un peu dans l’esprit de ce que fabriquent à Hawai’i Tangi ou Dennis Lake, avec des jolis bois et de belles incrustations. Et les deux ukes que B de B avait apportés au Triton rivalisent aisément dans cette catégorie. Là, l’essai a été un peu rapide, mais on sent tout de suite quand on a affaire à un beau uke qui sonne bien et est agréable à jouer. Donc, kudos !
    Cyril

  10. À propos du National Tenor que je vois en photo sur le reportage au Triton : Mike Lewis m’avait dégotté ça en Belgique il y a une dizaine d’années, pour pas cher (qui alors jouait sur des engins pareils ?) et tel quel, c’est à dire que la finition sunburst ou la peinture verte ou grise d’origine 1931 avait été méticuleusement ôtée. Comme le Club s’était fait un point d’honneur à n’admettre aucune guitare en son sein, je me suis mis à l’utiliser pour jouer slide. Mais ça zingue terriblement et à chaque fois que je me retrouve en train de jouer avec ça sur scène je me dis que ce serait tout de même beaucoup mieux avec une vraie guitare. Pour l’instant, je ne connais que Ken Emerson capable de jouer superbement slide sur un uke, cordes nylon et manche de petite cuiller. Si le temps s’améliore, il arrive (de Hanalei) en principe demain, ici, à San Francisco, et repart tout de suite à New-York pour enregistrer avec Les Paul – qui semble donc bien vivant.

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