Une courte bio au dos de la pochette du LP Jesus Use Me par le Texan Richard Dale Miller nous apprend qu’il est né sans bras ni jambes le 28 novembre 1942, ce qui ne l’empêcha pas d’accompagner dès l’âge de dix ans ses gospels à l’ukulélé, avant de passer dans les années 60 au modèle électrique, comme on peut l’entendre sur cet album, où le soutiennent The Dixie Echoes. Merci à Suzanne, la merveilleuse Kitten On The Keys pour cette perle extraite de sa collection.

3 pensées sur “Freaky Ukey – Richard Dale miller”

  1. Comprends pas… voudrais hein… mais comprends pas.
    "Richard Dale Miller nous apprend qu’il est né sans bras ni jambes le 28 novembre 1942, ce qui ne l’empêcha pas d’accompagner dès l’âge de dix ans ses gospels à l’ukulélé"
    avec quoi il le jouait l’ukulélé ? Ou alors… Ou alors… c’était des shows réservés aux adultes ?

  2. S’agit-il du même Richard Miller ? Je n’en sais rien, n’ayant pas vu le film non plus. La courte bio au dos du LP "Jesus Use Me" précise que ce Richard Miller-là, originaire d’Austin, avait à 16 ans à la fois obtenu un diplôme de l’université du Texas (comme l’indique son instrument) et entendu l’appel du Christ. Il se mit donc aussi à jouer l’orgue, en plus de l’ukulélé electrique, et partit chanter la Bonne Parole sur les routes américaines à bord d’un bus aménagé, celui-là même qui orne la pochette de l’album. Le texte précise encore que Miller conduisait également sa propre voiture, spécialement équipée par son père, et jamais n’eut d’accident ou ne reçut de contravention.

    Sans preuve visuelle, mais pour tenter de répondre à la question : comment fait-il donc ? :
    Richard Miller se situe certes sur le podium juste au-dessous du personnage de Tancrède dans les Impressions d’Afrique de Raymond Roussel : « homme-orchestre… à la fois cul-de-jatte et manchot des deux bras ». Mais les virtuoses ne sont pas rares parmi les estropiés, de Django à Billy Hew Len, sans compter toutes les Gueules Cassées de la Grande Guerre équipées de prothèses à manivelle permettant de jouer à merveille le tambour ou le violon.
    En tous cas, Richard Miller, quels que soient les bouts de membres qu’il utilise semble accorder son instrument (une Fender Mandocaster ?) en ‘ukulele slack key C : sol grave-do-mi-sol, si j’ai bien repéré d’oreille ce qu’il fait sur l’instrumental "I’ll Fly Away".
    http://www.deezer.com/track/i-ll...

    Quant à The Dixie Echoes, ils existent toujours. Plusieurs sites web leurs sont consacrés (c’est le cas de le dire) .
    en.wikipedia.org/wiki/Dix…

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